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«Notre entreprise est l’un des premiers fabricants mondiaux d’étiquette et recherchait des solutions pour se diversifier. Notre idée : recycler les chutes d’étiquette ou les bobines de papier défectueux pour les transformer en revêtements de sols extérieurs » explique Michel Regairaz, responsable Europe de l’Ouest de la société finlandaise UPM. Ce groupe de 24 000 salariés produit d’énormes quantités d’étiquettes, utilisées pour les bouteilles par exemple. La découpe génère d’importants volumes de chutes : plusieurs milliers de tonnes qui représentent la charge de 800 camions par an. Ces déchets ont longtemps été incinérés ou mis en enfouissement. Une technique brevetée depuis 2007 permet de les transformer en lames de trottoirs ou terrasses. Le procédé consiste à mélanger les fibres de cellulose issues du broyage des chutes d’étiquettes avec des polymères plastiques provenant du recyclage pour produire un matériau à la fois résistant, léger et lui-même recyclable. « L’industrie papetière doit trouver des moyens de se développer sans déboiser plus, estime Michel Regairaz. Une des solutions est d’optimiser les déchets, c’est ce que l’on fait en fabriquant ce revêtement. » Emission de solutions, diffusion France2 20h30, 9 décembre 2012
«Notre entreprise est l’un des premiers fabricants mondiaux d’étiquette et recherchait des solutions pour se diversifier. Notre idée : recycler les chutes d’étiquette ou les bobines de papier défectueux pour les transformer en revêtements de sols extérieurs » explique Michel Regairaz, responsable Europe de l’Ouest de la société finlandaise UPM. Ce groupe de 24 000 salariés produit d’énormes quantités d’étiquettes, utilisées pour les bouteilles par exemple. La découpe génère d’importants volumes de chutes : plusieurs milliers de tonnes qui représentent la charge de 800 camions par an. Ces déchets ont longtemps été incinérés ou mis en enfouissement. Une technique brevetée depuis 2007 permet de les transformer en lames de trottoirs ou terrasses. Le procédé consiste à mélanger les fibres de cellulose issues du broyage des chutes d’étiquettes avec des polymères plastiques provenant du recyclage pour produire un matériau à la fois résistant, léger et lui-même recyclable. « L’industrie papetière doit trouver des moyens de se développer sans déboiser plus, estime Michel Regairaz. Une des solutions est d’optimiser les déchets, c’est ce que l’on fait en fabriquant ce revêtement. »
Emission de solutions, diffusion France2 20h30, 9 décembre 2012