« Lors de la fabrication du malt, le principal ingrédient pour la production de bière, le séchage est une étape qui réclame beaucoup d’énergie » explique Thierry Berger, directeur marketing et communication du groupe Soufflet. Ce très important producteur de farine et malt français a besoin de beaucoup de chaleur pour sécher les milliers de tonnes de grains de blé et d’orge traités chaque année sur son site de Nogent-sur-Seine, dans l’Aube. Jusqu’à l’année dernière, cette opération était réalisée dans des chaudières au gaz naturel. Depuis novembre 2011, la chaleur est fournie par des chaudières brûlant de la poussières de céréales. Ce procédé sans équivalent aujourd’hui, utilise un combustible produit sur place et 100 % renouvelable. « Nous recevons des centaines de milliers de tonnes de céréales, que l’on va nettoyer, ce qui génère beaucoup d’impuretés et de paille. C’est cette poussière que l’on valorise en bio-combustible » précise Thierry Berger. La poussière devenue source d’énergie assure désormais 75 % des besoins de la malterie.
Emission de solutions, diffusion France 2 20h30, 28 octobre 2012