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Le cycle de l’enjoliveur

« A la moindre éraflure, un enjoliveur ne peut plus être vendu. Il finit alors en déchèterie » explique Franck Guilley, responsable de Solid’Aire, une association d’insertion par le travail située près d’Oyonnax, dans l’Ain. Cet établissement a passé un accord en 2008 avec le fabricant d’enjoliveurs Zanini, dont l’un des principaux centres de production se situe à un kilomètre des ateliers de Solid’Aire. Les enjoliveurs défectueux sont d’abord triés par les ouvriers de l’association selon le type de composants plastiques qu’il contiennent. Ils sont ensuite démontés à la main puis stockés dans des bennes. Les cerceaux métalliques, en acier ou en aluminium, sont repris par un ferrailleur, qui les réintroduit dans la filière métallurgique. « Les quantités de plastiques et métaux peuvent être importantes, certaines semaines, nous traitons l’équivalent de deux 38 tonnes » fait remarquer Franck Guilley. La plupart des plastiques rencontrés sont 100 % recyclables. Broyés, ils retournent en stock homogène à l’usine Zanini, qui les réutilise pour fabriquer de nouveaux enjoliveurs.
Emission de solutions, diffusion France 2 19h58, le 08 janvier 2012