Image
Top
Navigation

La plaisance sans essence

La plaisance sans essence from TIP TOP PRODUCTIONS on Vimeo.

Emission de solutions
Profiter de la mer et du soleil sur un bateau silencieux et non polluant, c’est mieux. L’Aequus fonctionne grâce à un moteur électrique alimenté par des panneaux photovoltaïques embarqués. Batteries chargées au soleil, le bateau conçu par Bruno Hervouet peut se déplacer pendant quatre heures à la vitesse de 5,5 nœuds, soit la vitesse d’un voilier sans les incertitudes du vent… Emission de solutions, 15 novembre 2009.

Repères
Contrairement aux véhicules terrestres qui ont inspiré les inventeurs dès le début du XXe siècle, le bateau électrique n’a pas vraiment de prédécesseur. Cette grande nouveauté suscite un vif intérêt, lequel est proportionnel au succès qui lui semble promis.

Agissons ensemble
Sur les canaux, les rivières et les lacs, le bateau électrique possède beaucoup d’atouts en raison de son faible coût d’utilisation et de l’absence de bruit. En mer, en revanche, les bateaux électriques sont encore rares. Et pour cause : leur autonomie est faible. Cela est peut être en train de changer. Inventé par Bruno Hervouet, l’Aequus est un bateau sans cabine capable de se mouvoir par la seule énergie solaire. Certes, la masse et la vitesse (2,5 nœuds hors recours aux batteries) sont limitées. Mais l’autonomie, elle, est infinie. De quoi imaginer une traversée de l’Atlantique ? En tout cas, le bateau de plaisance à moteur électrique combine le silence et l’absence de pollution d’un voilier avec la facilité d’usage et la possibilité de sortir à tout moment, conditions météo mises à part, du bateau à moteur.

Roulons pour l’avenir
Sur terre, les prototypes électriques sont très performants. Alors, pourquoi pas sur l’eau ? Pour le moment, les atouts de la motorisation électrique résident dans sa discrétion, sa propreté et son faible coût d’utilisation. En effet, le surcoût à l’achat peut être amorti sur de longues années d’utilisation.
Son avenir immédiat passe encore par les bateaux urbains ou évoluant dans un milieu que l’on souhaite protéger. Sur un circuit bien défini avec des horaires précis, l’électrique devrait éliminer inexorablement ses concurrents. A long terme, il est probable que la taille des bateaux progressera en même temps que la performance des batteries, des cellules photovoltaïques et des stations de recharge.

Infos pratiques
L’Aequus revendique le titre de premier bateau de plaisance pour la mer à propulsion électrique et à énergie solaire. C’est un « day boat », à savoir un bateau sans cabine, de 6,99 mètres coiffé d’un toit amovible à mi-chemin entre le voilier et le bateau à moteur. Les batteries permettent de naviguer à 5,5 noeuds pendant 4 heures. Avec les panneaux photovoltaïques, situés sur le toit, l’autonomie devient illimitée pour une vitesse de 2,5 nœuds en moyenne. A quai, les panneaux sont repliés et il est possible de marcher dessus. Enfin, les batteries sont rechargeables sur secteur ou grâce aux panneaux solaires. L’Aequus a été conçu par le cabinet Finot-Conq. Il est doté d’un moteur Leroy-Somer et de batteries au plomb. Le Lithium a été écarté pour des raisons de fiabilité et de coût. Son prix : 70 000 euros.
Lire la suite…