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« Emission de solutions »
Electriques et costauds. La trentaine de scooters électriques utilisés par l’entreprise de Jérémie Bianchi sillonnent les rues parisiennes tous les jours ou presque, du matin au soir. Et depuis des années… La preuve que le deux-roues électrique n’est pas un gadget. Résistants donc, mais pas encore très endurants. Les jolis scooters tout verts s’épuisent au bout de trente kilomètres parcourus. La solution ? Quand un scooter roule, un autre se recharge…
« Emission de solutions », 6 juin 2009
Repères
Le scooter électrique ne date pas d’hier. Des prototypes avaient vu le jour lors de la crise de l’énergie des années 1970. Vingt ans plus tard, alors qu’émergeaient les préoccupations environnementales, Peugeot a osé la production de série avec son Scootélec. Ce deux roues précurseur affichait une autonomie de 45 km pour une vitesse maximale de 45 km/h. Les batteries Nickel-Cadmium (aujourd’hui interdites car trop polluantes) se rechargeaient à 95 % en deux heures. Scootélec, un véhicule alors sans concurrent, est encore en service dans quelques collectivités locales et chez des particuliers. Mais c’est la vague verte des années 2000, sans doute symbolisée en France par le Grenelle de l’Environnement en 2007, qui a vraiment porté le développement des deux- roues électriques et suscité l’arrivée de modèles fabriqués pour tout ou partie en Chine.
Agissons ensemble
Face aux centaines de milliers de deux-roues thermiques en circulation dans l’Hexagone, les deux-roues électriques ne sont que quelques milliers… Néanmoins, les ventes progressent chaque année. La gamme de modèles, sous différentes marques, s’est aussi étendue. Fiabilité, performances moteur et batteries, comportement en circulation diffèrent fortement d’un modèle à un autre. Mais les meilleurs scooters électriques bénéficient d’arguments solides : une révision rarissime, un coût au kilomètre insignifiant, une autonomie largement suffisante pour un usage urbain classique. Les municipalités l’ont bien compris, qui en sont les principales clientes.
Roulons pour l’avenir
Accéder au centre-ville tend à devenir une gageure pour les automobilistes. Circulation et stationnement ultra-réglementés, lutte contre la pollution, prix du carburant : les citadins sont de plus en plus enclins (et un peu contraints…) à se tourner vers les transports en commun, le vélo, le co-voiturage… et bien sûr, les deux-roues à moteur, mais en version électrique. Le lancement imminent par le gouvernement d’un plan national d’installation de bornes de recharge électriques et de stations-service de batteries ne peut qu’accélérer ce mouvement.
Infos pratiques
Une vingtaine de modèles de scooters électriques sont proposés sur le marché français. Leur puissance est le plus souvent équivalente à un deux-roues de 50 cc. Ils présentent l’énorme avantage de ne pas polluer localement, d’être quasi silencieux et de réclamer peu d’entretien. Un temps subventionnés par l’Ademe, ils le sont maintenant par certaines municipalités ; Paris, par exemple, offre 400 euros et jusqu’à 25 % du prix TTC. Mais, même aidés, ces scooters restent plus chers qu’un deux-roues thermique à puissance comparable.
N’oubliez pas, si vous en possédez un, gardez toujours un œil sur vos batteries.
Retrouvez toutes les infos sur Lungta et son service de coursiers pour entreprises et particuliers 100% écolo sur le site : www.lungta-course.fr
Une documentation étendue sur ces véhicules et la réglementation, adressée aux Franciliens mais utile à tous : www.espacemobelec.fr
